A.I.D.E. – Station d’épuration – Liège – Oupeye

Paysage et architecture

En aucune manière la qualité environnementale du site ne doit être affectée par quelque implantation industrielle que ce soit.

Dans le processus de requalification des berges du Canal Albert et de la vallée de la Meuse, la station de traitement de Liège-Oupeye se doit de faire la preuve que les nécessités industrielles de traitement rejoignent les préoccupations citoyennes et environnementales.

Développement durable et esprit de transparence obligent, les collectivités accompagnent de plus en plus leurs projets d’une information destinée au public. L’Association Intercommunale pour le Démergement et l’Epuration des communes de la province de Liège (A.I.D.E.) a voulu doter sa station d’épuration des eaux de Liège-Oupeye (450 000 équivalents habitants) d’un bâtiment voué à l’accueil du public et équipé d’une salle de conférence de 150 places.

 

Des ouvrages implantés dans des « cratères »

Pour créer le mariage du paysage et de la technologie, les ouvrages de traitement d’eau sont intégrés dans des formes de cratères creusés dans un vaste terrain (plan incliné régulier), les dissimulant au regard.

Depuis les berges du canal et le chemin de halage, lieu de promenades, seul ce plan incliné recouvert de verdure (prairie) est perceptible, percé de creux dont on ne peut voir le fond.
L’usine est présente, mais en négatif. L’œil ne perçoit que du paysage, pas de bassins, pas de voiries, pas de circulations.

 

En contradiction avec les cratères, le bâtiment didactique et sa tour

Signe et signal, marquage du lieu travaillé par l’homme, se dresse la tour panoramique (tour de visite) et le prisme oblique du bâtiment didactique tout en transparence.
Cette tour, telle une « belle fleur » de nos anciens charbonnages, et ce volume oblique transparent s’arrachant au paysage, tel un phénomène tellurique, sont dédiés aux visiteurs et aux promeneurs (chemin de halage) comme un emblème et au canal, comme un phare.

 

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